Après arrêt du respirateur.
Contrairement à ce que le documentaire laisse croire, l’alimentation n’est pas brutalement interrompue, mais ce sont des soins palliatifs qui sont prodigués.
Les réalisateurs du documentaire ainsi qu’une éthicienne qui semble être au centre de ce projet, Véronique Fournier, ont visiblement instrumentalisé l’équipe de soins palliatifs pour laisser croire que le type de fin de vie vécu par Michel Salmon devrait être remplacé par l’injection létale.
Véronique Fournier, dans un récent débat conclut :
« Il faudrait que l’euthanasie devienne le soin palliatif ultime. » (Le Monde, mardi 7 février 2012)
Alliance VITA dénonce l’exploitation de cette situation familiale dramatique, la confusion que le documentaire entretient à propos de la loi Leonetti et des soins palliatifs, ainsi que cette nouvelle tentative des promoteurs de l’euthanasie de peser sur une campagne électorale en manipulant des faits. VITA s’étonne de l’ambiguïté du rôle de Véronique Fournier : présentée comme « éthicienne », elle exploite, dans le cadre de sa fonction dans un grand hôpital public, la situation difficile d’un homme et de sa famille au profit de la revendication euthanasique.