Un taux particulièrement élevé d’IVG en France
• La France connaît désormais officiellement 220 000 IVG par an, soit 1 avortement pour 4 naissances –(800 000 annuelles). Ces chiffres ne baissent pas ; l’IVG a même explosé chez les mineures (+30% entre 2001 et 2007).
• L’Institut National d’Etudes Démographiques (INED) estime à propos de l’IVG que « près de 40% des Françaises y auront recours » au moins une fois dans leur vie féconde.
• Le taux annuel d’IVG pour la France est de 14,7 pour 1000 femmes en âge de procréer, soit deux fois plus qu’en Allemagne (7 pour 1000).
• Danse sondage IFOP sur Les femmes et l’IVG, 61% des Françaises affirment qu’« il y a trop d’avortements » en France.
• « La diminution du nombre des IVG demeure donc pour la France un défi important, mais des exemples étrangers montrent qu’une telle évolution est possible. » (Rapport IGAS 2010).
Les limites du tout contraceptif
• La France est l’un des pays au monde où la contraception est la plus répandue, toutes techniques confondues.
• Les campagnes de prévention de l’avortement par la contraception ont montré leurs limites :
« 72% des femmes qui recourent à l’IVG utilisaient une méthode de contraception » quand elles se sont retrouvées enceintes ». (Rapport IGAS 2010).
• Ce « paradoxe contraceptif français » s’explique par la différence entre l’efficacité théorique des méthodes et leur efficacité pratique : oubli (« ambivalent ») de pilule, rupture de préservatif, grossesse sous stérilet etc.
• « Plus que jamais l’idée que la diffusion de la contraception dite ‘moderne’ devrait permettre une maîtrise parfaite de la fécondité apparaît comme une illusion (…) dangereuse » (Rapport IGAS 2010).
Les femmes aimeraient éviter l’IVG
• Recourir à l’IVG n’a rien d’anodin : 83% des Françaises estiment que l’IVG « laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes » (Sondage IFOP 2010). L’impact personnel et social de l’IVG est lourd.
• L’expérience d’écoute d’Alliance VITA confirme que beaucoup de femmes avortent à contrecœur, sous la pression des proches ou en raison, notamment, de difficultés sociales ou économiques qu’on aurait dû prendre en compte.
• « Au-delà des seuls aspects physiologiques, l’IVG demeure un événement souvent difficile à vivre sur le plan psychologique. Cette dimension, si elle est volontiers mise en avant, manque d’éclairage objectif et scientifique.» (Rapport IGAS 2010)
• 60% des Françaises estiment que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’IVG » (sondage IFOP).