Samedi 12 novembre 2011, le maire PC de Cabestany (Pyrénées-Orientales) a bravé la loi en organisant un simulacre de « mariage » entre deux hommes devant de nombreuses caméras.
La cérémonie s’est déroulée dans un centre culturel et non pas en mairie. « Provocation électoraliste » a réagi Claude Greff, ministre de la Famille. Christine Boutin (PCD) a affirmé : « Le premier devoir du maire est de respecter et faire respecter la loi et non de jouer avec les symboles et l’émotion ».
Noël Mamère, maire de Bègles (Gironde) a salué la démarche de l’élu communiste tout en estimant que son homologue de Cabestany « ne fait pas avancer le droit ».
Initiateur en 2004 d’un premier « mariage homosexuel » Noël Mamère, l’avait inscrit sur les registres d’état civil, ce qu’a évité le maire de Cabestany. La même année, les « mariés » homosexuels de Bègles avaient vu leur union déclarée nulle par la justice. Ils ont ensuite défrayé la chronique judiciaire avec une condamnation à 8 mois de prison avec sursis pour vol de chèques et escroquerie à l’encontre d’une retraitée qui les avait soutenus et hébergés