Lors de la conférence de presse de lancement de la campagne sur la contraception que conduit le gouvernement avec l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé), la secrétaire d’Etat à la Santé Nora Berra s’est dite défavorable à la généralisation de la contraception anonyme et gratuite pour les mineures.
«Mais s’il faut garantir cette possibilité, il faut aussi veiller à ne pas court-circuiter le rôle des parents et la possibilité de dialogue, au moment où l’adolescent en a sans doute le plus besoin. Le rôle des parents demeure crucial, et nous devons le préserver tant pour la construction du jeune, que pour prévenir les risques. A cet égard, je rappelle que la pilule est un médicament, qui ne peut être prescrit qu’après la recherche des facteurs de risque.
Les parents peuvent y contribuer et éviter ainsi des accidents, certes rares mais souvent dramatiques. » La contraception anonyme et gratuite pour les mineures est déjà effective mais circonscrite aux 1200 centres de planification qui maillent le territoire français. Nora Berra et le gouvernement ne souhaitent pas étendre ce dispositif à l’ensemble des médecins et sages-femmes.