Alliance VITA : le nouveau nom de l’Alliance pour les Droits de la Vie
Avortements en fonction du sexe du fœtus : l’Alliance pour les droits de la Vie soutient la condamnation du Conseil de l’Europe
L’Assemblée du Conseil de l’Europe a voté le 3 octobre 2011 une résolution condamnant la pratique de sélection prénatale selon le sexe, qui conduit à l’avortement de fœtus essentiellement féminins en Asie. Or, cette pratique touche également, dans des proportions inquiétantes, quatre pays européens.
Prendre en compte l’avortement sélectif selon le sexe comme une violence faite aux femmes, c’est une avancée majeure que tient à saluer l’Alliance pour les Droits de la Vie. Déjà des dizaines de millions de filles n’ont pas vu le jour en Chine et en Inde du fait de cet avortement ; or le rapport du Conseil de l’Europe souligne la présence de ce phénomène dans quatre pays européens : Azerbaïdjan, Albanie, Arménie et Géorgie. Les ratios y sont alarmants : jusqu’à 113 garçons pour 100 filles.
La discrimination sexiste n’épargne pas les garçons en Europe
Les auteurs du rapport, parmi lesquels Doris Stump (PS), identifient les raisons qui conduisent à cette sélection, notamment :la préférence pour un fils, qui reste ancrée dans certaines sociétés. ; D’autres motifs concernent plus généralement l’ensemble des pays européens, et touchent indifféremment les fœtus masculins et féminins. C’est la combinaison d’une taille plus limitée des fratries avec le souci, chez les parents, d’un équilibre garçons-filles qui explique la croissance de cet avortement sélectif. Par ailleurs, l’explosion des tests prénataux prédictifs de plus en plus précoces explique, dans la pratique, le développement de l’avortement selon le sexe. C’est pourquoi l’Alliance demande de toute urgence le développement des campagnes de prévention contre ce type d’avortement.
L’Alliance pour les Droits de la Vie regrette cependant qu’à l’occasion de ce rapport soit validée la pratique de la sélection prénatale du sexe visant à éviter un handicap d’origine génétique. Cette pratique représente pour elle une injustice accrue envers des êtres humains déjà conçus, marqués par la fragilité. Pourquoi faudrait-il faire exception au principe d’interdiction de la sélection et les trier ? Pourquoi les empêcher de naître au lieu de les accueillir et leur prodiguer les soins auxquels ils auraient droit ?
Lien vers la résolution du Conseil de l’Europe : http://assembly.coe.int/Mainf.asp?link=/Documents/AdoptedText/ta11/FRES1829.htm