Suite au Communiqué de presse d’Alliance VITA, extraits de la dépêche AFP du 6 septembre 2011 rendant compte de la réaction du docteur Xavier Mirabel:
Euthanasie : l’urgentiste dit avoir agi en communication avec les familles
Par Jordane BERTRAND
PAU, 6 sept 2011 (AFP) – Le médecin urgentiste de Bayonne soupçonné d’euthanasie active sur désormais au moins sept patients âgés, a reconnu mardi devant la cour d’appel de Pau avoir pratiqué des injections létales « pour abréger des souffrances », mais toujours en « communiquant » avec les familles.
(…) « Certes j’ai utilisé des médicaments, pas dans l’intention de donner la mort, mais pour abréger les souffrances des patients en fin de vie. Il n’a jamais été dans mon propos de les utiliser dans une intention létale », a déclaré l’urgentiste, sa première déclaration publique sur cette affaire.
M. Bonnemaison, qui s’est défendu d’être un « militant de l’euthanasie », a indiqué avoir « toujours été attaché à communiquer avec les familles » des patients concernés, dont aucune n’a à ce jour porté plainte contre lui.
« Pour moi, le patient était indissociable de ses proches. Dans le cadre de la fin de vie, on vit des choses fortes avec les familles. On sait que que ça se fait dans un regard, une poignée de mains », a-t-il expliqué.
(…)
L’affaire suscite un débat parmi les médecins. L’ordre des Pyrénées-atlantiques n’a pas porté plainte contre M. Bonnemaison, contre l’avis de son président, mais l’ordre national a l’intention de le sanctionner.
Le Dr Xavier Mirabel, président de SOS fin de vie, a critiqué « l’interprétation des regards », évoqué par M. Bonnemaison, considérant que c’est « le propre dune médecine de toute-puissance ».