Dans le cadre d’une « Gestation Par Autrui » (GPA), une Australienne a accouché de son petit-fils, Parker, le 2 juin 2016. Theresa Hohenhaus s’était fait implanter les embryons de sa fille et de son gendre. La grand-mère de Parker avait fait cette proposition à sa fille, dont l’utérus avait été fragilisé par le traitement d’une leucémie dans son enfance.
La femme de 46 ans, une mère de 5 enfants, à qui on avait implanté un embryon issu des gamètes de sa fille et de son gendre a donc porté l’enfant de son gendre et de sa fille pendant neuf mois et accouché de son propre petit fils.
Relayant de nombreuses photos de l’accouchement dans la presse et sur les réseaux sociaux les deux femmes ont largement médiatisé cette naissance qui soulève de très nombreuses questions éthiques. Dans cette situation : les générations se confondent : la mère « porteuse » est la grand-mère de l’enfant, avec ce que cela peut entraîner de confusion en termes de filiation et de repères affectifs. Cela pose également la question de la pression affective intra-familiale qui s’exerce dans des cas d’infertilité et soulève des questions éthiques majeures sur l’instrumentalisation du corps des femmes et le droit des enfants…