A cause de ses « prix attractifs », 35.000 à 50.000 euros contre 130.000 aux États-Unis, le Mexique est considéré comme un « eldorado » pour la pratique de la Gestation pour Autrui.
Mais après l’Inde et la Thaïlande, le Mexique serait également en voie de restreindre cette pratique, qui exploite largement la misère des femmes, légalise l’abandon programmé d’enfants et constitue un réel trafic d’êtres humains.
Ce pays pourrait commencer à limiter cette dérive en fermant ses portes aux commanditaires étrangers et aux hommes homosexuels. L’Etat de Tabasco, le seul Etat mexicain qui tolère cette pratique, a voté la possibilité de restreindre cet accès aux seuls couples mexicains dont la femme de moins de 40 ans peut apporter la preuve médicale de son incapacité physiologique à porter un enfant.
Bien que cette pratique soit interdite en France, des Français y ont recours à l’étranger, et notamment au Mexique. Récemment, la presse rapportait le cas de deux hommes rencontrant des difficultés à revenir en France avec deux jumeaux nouveau-nés, car le Consulat de France basé à Mexico refusait de délivrer un « laissez-passer » à ces deux bébés, nés d’une mère porteuse.
Alliance VITA est partenaire de l’association No Maternity Traffic qui a lancé un appel pour l’abolition universelle de la GPA, une pratique indigne de commercialisation des corps des femmes et de marchandisation des enfants à naître.
Signez la pétition en ligne pour l’abolition de la GPA.