Dans une déclaration à la Cour suprême le mercredi 27 octobre 2015, le gouvernement indien a indiqué souhaiter interdire aux étrangers la possibilité d’utiliser des femmes indiennes sur son territoire à des fins de gestation pour autrui (GPA).
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Le département Recherche en Santé du Ministère indien de la Santé et de la Famille a signalé à la Cour suprême que «Le gouvernement indien ne soutient pas la maternité de substitution commerciale ». Le gouvernement indien souhaite réguler le tourisme procréatif en pleine croissance et entend lutter contre le commerce des mères porteuses se déroulant sur son sol. La pauvreté de certaines femmes est largement exploitée à des fins procréatives par des étrangers, l’Inde étant une destination fréquente pour la GPA, car les « prix » pratiqués y sont très bas. Dans ce pays,plus de trois mille cliniques et agences se sont organisées autour de ce commerce estimé à pas moins de 138 millions de dollars, avec une croissance de 20 pour cent par an.
GPA commerciales punies :
Le gouvernement indien a indiqué qu’il faudrait « un certain temps pour changer la loi » mais qu’il « interdirait et punirait les services de GPA commerciales ». Les nouvelles restrictions demandées par le gouvernement exigeraient l’approbation du Parlement et un projet de loi devrait être mis en ligne prochainement et sera ouvert aux commentaires du public jusqu’au 15 novembre.
Fin 2012, l’Inde avait déjà interdit aux célibataires et personnes homosexuelles étrangers de recourir à des mères porteuses.
Précédant l’Inde, le parlement thaïlandais a voté, le 20 février 2015, une loi interdisant la pratique de la GPA pour tous les couples étrangers.
Alliance VITA est partenaire de l’association No Maternity Traffic qui a lancé un appel pour l’abolition universelle de la GPA, une pratique indigne de commercialisation des corps des femmes et de marchandisation des enfants à naître.