A l’approche de l’entrée en vigueur prévue en décembre 2015 de la loi 52, concernant les soins en fin de vie englobant les soins palliatifs, la sédation terminale et l’euthanasie sous le vocable « aide médicale à mourir », adoptée le 5 juin 2014, les maisons de soins palliatifs du Québec ont déclaré qu’il n’y aurait pas d’euthanasie en leur sein. Les médecins invoquent le fait que c’est une pratique incompatible avec la philosophie et les valeurs de ces centres, que ce n’est ni un soin de santé ni un soin palliatif.
L’association Vivre Dans la Dignité et le Collectif de médecins contre l’euthanasie ont associé leurs voix « à celle des intervenants en soins palliatifs pour réaffirmer qu’il n’y a aucun besoin d’euthanasie et qu’il serait encore plus dommageable pour les soins de tous d’en permettre l’accès dans les milieux de soins palliatifs. » Ces associations dénoncent les menaces de représailles et les interprétations fausses de la loi qui sont véhiculées.
Ces prises de position interviennent alors que l’action des pouvoirs publics est vivement critiquée sur leur gestion des centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) et sur la mauvaise qualité des soins apportés aux patients âgés de ces centres.