Nicolas Bonnemaison : le procès de l’euthanasie ?

12/06/2014

Henri de Soos, animateur du service d’écoute SOS Fin de Vie, était l’invité d’I-Télé le 11 juin 2014,  dans l’émission « le Grand Décryptage » d’Olivier Galzi, pour un débat avec Jean-Luc Romero, président de l’ADMD.

Extraits de l’émission – Henri de Soos :

Il faut laisser la justice faire son travail sereinement  (…) On veut protéger nos anciens contre toute forme d’exclusion ou de maltraitance. (…)

– Quand cette affaire est sortie en août 2011, nous avons immédiatement reçu des témoignages dans notre service d’écoute, comme par exemple cet homme qui nous a écrit : « Les médecins sont là pour nous soigner et certainement pas pour nous donner la mort. Tout ceci me préoccupe au plus au point. J’ai rencontré aujourd’hui une personne qui refuse d’être hospitalisée de peur qu’on ne la fasse mourir à son insu. En résumé, je n’accorde plus ma confiance au personnel hospitalier, surtout après ce que nous venons de voir à Bayonne ». C’est ça le vrai problème de fond : c’est cette confiance qui doit exister entre soignants et soignés (…).

– L’exemple qui existe en Belgique est dramatique. La loi sur l’euthanasie a été votée il y a 10 ans, et on a une explosion du nombre d’euthanasies (230 en 2003, plus de 1800 l’année dernière). Il continue à y avoir des euthanasies clandestines importantes, jusqu’à 42 % en Wallonie. (…) Et surtout, la Belgique a voté il y a trois mois une loi pour l’euthanasie des mineurs.

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